Ce que je pense

Définir l’œuvre européenne : une obligation pour défendre la pluralité de la culture européenne

L’Europe ne défend pas suffisamment sa production culturelle. Les Américains et les Britanniques ont de longue date théorisé le « soft power » et placé la culture au centre de leur stratégie d’influence et de rayonnement. Pour sa part, Bruxelles ne promeut l’exception culturelle, considérée comme une anomalie de la « concurrence libre et non faussée », que du bout des lèvres.

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Services publics : arrêtons la casse du bien commun !

S’il y a bien un livre que tous les candidats devraient lire avant d’oser se présenter à l’élection, c’est bien La valeur du service public, publié à la Découverte, par Julie Gervais, Claire Lemercier et Willy Pelletier. Cet ouvrage militant, engagé, informé et nécessaire vient contrebalancer le discours omniprésent sur les fonctionnaires fainéants, trop nombreux, archaïques, ces mammouths qu’il faut « à tout prix » moderniser. Encore récemment, la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, disait vouloir supprimer « 150 000 postes dans l’administration administrante ». C’est toujours la même rengaine : il faut faire des économies, il faut baisser les dépenses publics, il faut stopper l’explosion de la dette, les services publics nous coûtent trop chers, sont mal organisés, etc, etc … L’ouvrage, lui, chante une autre chanson.

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Marchés publics : pas de protection sans réciprocité !

Des forteresses contre des gruyères, c’est la manière dont on pourrait métaphoriser des marchés publics des États-Unis ou de la Chine face à ceux de l’UE. D’un côté, des obstacles, des interdictions, des contraintes qui empêchent les entreprises étrangères d’avoir accès aux marchés publics, de l’autre des marchés ouverts, raflés parfois par des entreprises de pays tiers subventionnées par leur gouvernement. Cette non-réciprocité des clauses d’accès est éreintante pour l’économie des pays européens. Mais la situation est en train de changer : c’est le moment de s’engouffrer dans la brèche !

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Pas d’espace pour la pub !

En 1993, une entreprise américaine du nom de Space Marketing conçoit le projet délirant de lancer un panneau publicitaire d’un kilomètre carré, en mylar, une matière permettant de réfléchir la lumière dans le ciel pour projeter des publicités. C’est à ce moment là qu’un membre du congrès américain, Ed Markey eut l’idée de faire passer une loi¹ qui interdit toute publicité dans l’espace à partir du moment où elle est visible depuis la terre sans télescope ou outil technologique.

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