Depuis quelques années, la Chine s’est taillée une place incontournable dans la diplomatie mondiale. Beaucoup d’hypothèses circulent sur cette montée en puissance : « émergence pacifique » pour les uns, méthodes déloyales et préoccupantes pour les autres. Le rapport de l’IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire), paru en début d’année, fait état d’un comportement de plus en plus radical. La Chine, qui se prenait pour un Auguste pacifique, se verrait désormais comme un Caligula autocratique dont elle pourrait s’approprier la devise : « qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ».