Ne bradons pas la culture aux plateformes en ligne ! – Intervention en plénière
J’intervenais en plénière le jeudi 11 mars pour rappeler l’importance du secteur de la culture et la nécessité de continuer à protéger les droits d’auteur !
Le juste-échange
J’intervenais en plénière le jeudi 11 mars pour rappeler l’importance du secteur de la culture et la nécessité de continuer à protéger les droits d’auteur !
En 2020 les ventes au détail en ligne se sont élevées à 4 000 milliards de dollars, le taux de croissance est le l’ordre de 16% soit plus 600 milliards par an.
Pour faire face à cela, la mobilisation de tous est de rigueur. Grandes entreprises, mais aussi petites et moyennes. Puissances publiques, nationales et européenne. Il nous faut inventer des dispositifs nouveaux afin de combler les lacunes de la réglementation, d’améliorer les normes internationales de protection des consommateurs. Nous avons aussi besoin de plus de contrôles sur les marchandises, et pour ce faire les douanes doivent pouvoir compter sur des moyens renforcés.
Cela implique également, c’est ma conviction, une approche plus réaliste de l’économie numérique et du commerce international.
Mauvaise nouvelle pour les consommateurs et les producteurs français : indiquer l’origine du lait sur les étiquettes n’est plus obligatoire alors que la consommation de lait a explosé en France. En effet, la consommation de lait, qui ne cessait de s’effondrer depuis quelques années, a bondi de 5 % pendant les différents confinements.
La pandémie de Covid-19 a accéléré les achats sur les sites de e-commerce et notamment auprès de commerçants en ligne établis hors de l’Union européenne. Pourtant, une partie significative des produits vendus sur internet peuvent être considérés comme dangereux. En effet, deux tiers des produits achetés sur les marchés en ligne (dont Amazon, AliExpress, eBay et Wish) ont échoué aux tests de sécurité.
La protection de notre agriculture européenne face à la concurrence mondiale est essentielle à la transition vers un système alimentaire plus sain. Il serait intolérable d’imposer des règles strictes à nos producteurs et de ne pas soumettre leurs concurrents aux mêmes règles !
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