Ce décret est une riposte à la décision de la CPI d’autoriser l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan, visant notamment des militaires américains qui y auraient commis des exactions.
La promulgation de ces sanctions constitue un moyen de pression exercée par les États-Unis contre les responsables de la Cour Pénale Internationale. Le gouvernement américain estime que la CPI ne peut inculper ses militaires sans son consentement préalable.
C’est une véritable attaque menée par les États-Unis, qui n’ont pas ratifié le Statut de Rome, contre une institution judiciaire internationale indépendante reconnue actuellement par 121 pays, dont l’ensemble des États membres de l’Union européenne.
Qui plus est, il s’agit d’une entrave à la justice.
Le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères a réitéré le soutien de l’Union européenne à la CPI. Quelles mesures concrètes le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères entend-il prendre afin de soutenir la CPI et son initiative d’enquête en Afghanistan ?