Ce dernier, qui emploie environ 780 salariés et est un acteur majeur dans la région, devait produire une nouvelle génération de trains hybrides qui consommeraient 20% d’énergie en moins.
Cette décision de cession par Alstom répond aux exigences de la Commission européenne quant à la situation monopolistique d’une entreprise dans le cadre des règles de la concurrence européenne. Cette contrainte néfaste empèche la constitution de géants européens capables de rivaliser avec les mastodontes étrangers, en particulier dans ce cas précis la CRCC, société d’état chinoise n°1 mondiale et en pleine expansion.
Il y a aussi un risque de licenciement pour les salariés de Reichshoffen. Je remarque qu’avec un tel zèle, le fleuron européen de l’aviation, Airbus, n’aurait jamais vu le jour.
Que compte faire la Commission pour adapter les règles de la concurrence à l’impérieuse nécessité de faire émerger des champions européens ?