L’Union européenne importe chaque année 228000 tonnes de viande ovine en provenance de Nouvelle-Zélande, dont le marché européen est le premier débouché.
Le transport en bateau de cette viande réfrigérée est possible grâce à un système de conservation longue durée. La « méthode chilled » consiste, en effet, à remplacer l’air par un gaz (du dioxyde de carbone par exemple), et à maintenir la viande au froid.
Ces viandes sont vendues en Europe comme des produits frais, alors que les agneaux ont été abattus entre 3 et 6 mois plus tôt. Or, la date d’abattage n’est pas indiquée sur les produits.
Comment la Commission européenne compte-elle rendre transparente l’information sur ces produits alimentaires, notamment la date de naissance et celle d’abattage ?
Pour rendre la concurrence plus équitable et afin de respecter les objectifs du Green Deal et notamment sa stratégie « de la Ferme à la Table », comment la Commission européenne compte-elle réviser les conditions d’accès au contingent actuel, à droits nuls, ouvert aux viandes ovines néozélandaises ?
L’importation se concentre actuellement sur les morceaux nobles notamment les gigots et non sur des équivalent-carcasse. La Commission compte-elle redéfinir le tonnage par type de pièces ?