En octobre 2017, la Commission a publié avec un retard de trois ans un rapport sur les plans d’action nationaux et la mise en œuvre des directives. D’importantes lacunes dans la conception et la qualité des plans d’action nationaux des États Membres ont été mise en lumière, ainsi que dans la mise en œuvre des mesures de lutte intégrée contre les pesticides.
Ce rapport rappelle avec force l’insuffisance des efforts des États en matière de lutte contre les pesticides. Il pointe en particulier la perte continue de la biodiversité à laquelle nous assistons. Nous savons d’ores et déjà que les insectes et les oiseaux sont menacés de disparition. Il reconnait que l’absence de lien entre la directive de la Commission et la PAC affaiblit les incitations à réduire la dépendance aux pesticides. Je regrette néanmoins que malgré ce constat, il n’y ait pas d’appel à intégrer la lutte contre les pesticides dans la PAC.
Malgré cette déficience, ce rapport de Guteland constitue un appui dans la lutte contre les pesticides. J’ai donc évidemment voté pour.