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Pourquoi j’ai voté contre la Résolution sur la Serbie

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En tant que Français, je tiens à exprimer au peuple serbe mon affection autant que ma honte, après le traitement infligé à leur Président lors des cérémonies commémorant l’Armistice de la Première Guerre mondiale. Emmanuel Macron n’avait en effet pas jugé bon de placer près de lui Aleksandar Vučić, représentant d’une Serbie pourtant alliée de la France, et martyrisée, il y a un siècle, par l’Autriche et l’Allemagne.

La résolution débattue à cette plénière portait sur la situation politique, économique et sociale de la Serbie, dans la perspective de son adhésion à l’Union d’ici 2025. L’appréciation du rapporteur sur une multiplicité d’aspects est extrêmement encourageante. Les relations de voisinage de la Serbie s’améliorent, de même que ses performances économiques ou le développement de sa société civile.

Mais ces compliments dissimulent mal le chemin de sacrifices que les dirigeants des institutions européennes réservent aux Serbes. La privatisation de toute l’économie et les « réformes structurelles » demeurent à l’ordre du jour, de même que la liquidation de son amitié séculaire avec la Russie. Si la devise de l’Union européenne est « unité dans la diversité », la lecture de ce rapport sur la Serbie évoque davantage « l’allégeance et l’uniformité ».

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