La qualité de l’eau potable est une source de préoccupation majeure pour nos concitoyens. La proposition de refonte de la directive de 1998 vise à aligner les normes de qualité aux données scientifiques les plus à jour, sur la base des recommandations de l’OMS. Il s’agit de réduire les doses maximales de certains polluants tels que le plomb, les substances polyfluorées (PFAS) et les bactéries dangereuses. Le débat sur les quantités maxima de ces toxiques a été porté par des amendements plus ambitieux, qui n’ont hélas pas pu être intégrés au texte final.
«En l’absence de consensus scientifique et nécessitant des travaux complémentaires» selon le Rapporteur, la présence des perturbateurs endocriniens et des microplastiques dans l’eau ne fera que l’objet de «mesures de vigilance». Une nouvelle modification de la directive devra donc intervenir, à la lumière des travaux des chercheurs.
Enfin, l’accès universel à une eau potable de qualité a fait l’objet d’une mobilisation citoyenne intitulée « Right2Water » mais un amendement clé sur ce sujet n’a pas recueilli de majorité, provoquant la déception de nombreux députés de gauche. Ceux-ci (dont votre serviteur) se sont donc abstenus sur la directive, tout en reconnaissant ses importantes avancées.