Le Parlement européen s’est prononcé le 13 septembre sur la version amendée de la réforme du droit d’auteur. Le texte, qui avait été rejeté une première fois début juillet, a été retravaillé pour convenir à une majorité et dissiper les inquiétudes. Je salue le travail accompli dans ce but et particulièrement celui de ma collègue Virginie Rozière.
Le dispositif prévoit une meilleure redistribution des richesses créées grâce à la diffusion en ligne des œuvres culturelles, ainsi qu’un nouveau droit pour les éditeurs de presse, qui permettra de financer le travail des journalistes et de mieux protéger l’indépendance et la pluralité de l’information.
Le report du vote à cette session de septembre et l’inclusion des derniers amendements au texte trouvent leur cause dans les stratégies de désinformation massive propagées par le lobby américain du numérique (via des milliers de mails envoyés aux députés, majoritairement depuis Washington DC), prédisant ni plus ni moins que… la fin de l’internet libre !
S’il faut évidemment écouter l’ensemble des acteurs, parmi lesquels ceux qui expriment des réserves voire une opposition à cette réforme, je suis profondément convaincu qu’en reconnaissant davantage les auteurs de contenus, elle accroîtra la liberté du net.