L’Union européenne porte des valeurs humanistes dont le corpus est incarné dans la Charte des droits fondamentaux. Ainsi, il appartient à la Commission européenne d’agir pour protéger les valeurs de l’UE.
Récemment en Italie, un accord de gouvernement a spécifiquement visé l’exclusion de «toute personne (ayant été condamnée au pénal ou jugée pour crimes graves), ou appartenant à la franc-maçonnerie ».
Au nom des valeurs de l’UE, une telle mise en cause de la franc-maçonnerie n’est pas tolérable. De surcroît, la formulation de cet accord est scandaleuse et inacceptable. La Franc-Maçonnerie, forte de siècles d’engagements humanistes, tolérants, et respectueux des lois des Etats membres défend la démocratie.
En l’espèce, cette déclaration contrevient aux principes de l’UE, notamment de « libertés » et « d’égalité » (Titres II, chapitres 10 et 12 et III, chapitres 21 et 22, de la Charte des Droits fondamentaux).
Dans la mesure où toute clause visant des Francs-Maçons viendrait à être maintenue ou à se reproduire, une réaction de la Commission européenne est nécessaire.
Afin de parer à toute tentative en ce sens, il importe donc que la Commission européenne puisse, dès maintenant, défendre ses valeurs fondamentales en refusant toute discrimination à l’égard des Francs-Maçons.
La Commission européenne peut-elle indiquer comment elle entend procéder ?