Ce que j’ai voté à la dernière session d’avril à Strasbourg

Retrouvez toutes mes explications de vote au Parlement européen pour la session plénière d’avril.

Explication de vote « stratégie européenne pour la promotion des cultures protéagineuses »

J’ai voté pour ce rapport, présenté par mon camarade Jean-Pau Denanot.

En effet, une stratégie européenne pour développer la culture des protéines végétales s’impose à l’Union européenne, qui importe la majorité de son approvisionnement, le plus souvent sous forme de soja génétiquement modifié.

Cette dépendance vis à vis des pays tiers n’est tenable ni du point de vue de la sécurité alimentaire, ni au plan environnemental : elle entraîne des dommages irréversibles pour la biodiversité à l’image de la déforestation, mais représente également une empreinte carbone considérable !

Il est indispensable que ce « plan protéines » de moyen et long-terme valorise les cultures riches en protéines, mais aussi les surfaces fourragères et en herbe ! Les incitations à la production de plantes fixatrices d’azote doivent être au cœur de la future PAC, déclinées à travers un ensemble de mesures comme les aides couplées, les associations de culture, et une aide aux services écosystémiques.

Après la déclaration sur le soja européen au Conseil, le Parlement européen envoie un signal fort : la Commission doit entendre cette urgence !

Encourager les économies d’énergie dans les bâtiments de l’UE

La directive proposée à notre approbation affronte l’urgence climatique. Les scientifiques nous alertent chaque jour sur l’absolue nécessité de changer notre modèle de développement. A cet égard, la lutte contre les gaspillages, de quelque nature qu’ils soient, me parait particulièrement opportune.

En ne protégeant pas suffisamment nos bâtiments (qui représentent 40% de la consommation énergétique européenne), nous gaspillons à chaque instant des quantités considérables d’énergie. Les stratégies nationales à long terme imposées par cette directive pour soutenir leur rénovation, avec un objectif de réduction de 80 à 95% de leurs émissions de CO2 à l’horizon 2050 par rapport à la consommation des années 1990, enclencheront un effort massif, coordonné et fortement créateur d’emplois et d’innovations de la part de tous les Etats-membres.

C’est avec espoir et enthousiasme que j’approuve cette première des huit propositions législatives du paquet « une énergie propre pour tous les Européens » lancé en 2016.

Alimentation bio : de nouvelles règles européennes pour soutenir le secteur

Cette nouvelle réglementation conforte les principes et les règles applicables à l’agriculture biologique, avec une plus grande harmonisation entre les Etats membres. Il s’agit par-là de conforter son développement et donc de répondre aux exigences croissantes des consommateurs, tant en termes de qualité que de quantité.

Reconnaissons cependant que beaucoup reste à faire. Seulement 7% des terres européennes sont cultivées en bio et l’on constate beaucoup de disparités entre les Etats membres. Avec 5% de zones de cultures biologiques, la France doit par exemple rattraper son retard et je suis sûr que ce nouveau règlement l’y aidera.

Grâce à des règles prenant davantage en compte la réalité des conditions de production et l’objectif général de développement des filières biologiques ; facilitant l’accès pour les producteurs biologiques aux semences et animaux répondant à leurs besoins ; et surtout une évolution positive du texte par rapport à la version initiale sur la question majeure des contrôles, le nouveau règlement soumis à notre vote va dans la bonne direction et j’y suis favorable.

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