La directive proposée à notre approbation affronte l’urgence climatique. Les scientifiques nous alertent chaque jour sur l’absolue nécessité de changer notre modèle de développement. A cet égard, la lutte contre les gaspillages, de quelque nature qu’ils soient, me parait particulièrement opportune.
En ne protégeant pas suffisamment nos bâtiments (qui représentent 40% de la consommation énergétique européenne), nous gaspillons à chaque instant des quantités considérables d’énergie. Les stratégies nationales à long terme imposées par cette directive pour soutenir leur rénovation, avec un objectif de réduction de 80 à 95% de leurs émissions de CO2 à l’horizon 2050 par rapport à la consommation des années 1990, enclencheront un effort massif, coordonné et fortement créateur d’emplois et d’innovations de la part de tous les Etats-membres.
C’est avec espoir et enthousiasme que j’approuve cette première des huit propositions législatives du paquet « une énergie propre pour tous les Européens » lancé en 2016.