Cette nouvelle réglementation conforte les principes et les règles applicables à l’agriculture biologique, avec une plus grande harmonisation entre les Etats membres. Il s’agit par-là de conforter son développement et donc de répondre aux exigences croissantes des consommateurs, tant en termes de qualité que de quantité.
Reconnaissons cependant que beaucoup reste à faire. Seulement 7% des terres européennes sont cultivées en bio et l’on constate beaucoup de disparités entre les Etats membres. Avec 5% de zones de cultures biologiques, la France doit par exemple rattraper son retard et je suis sûr que ce nouveau règlement l’y aidera.
Grâce à des règles prenant davantage en compte la réalité des conditions de production et l’objectif général de développement des filières biologiques ; facilitant l’accès pour les producteurs biologiques aux semences et animaux répondant à leurs besoins ; et surtout une évolution positive du texte par rapport à la version initiale sur la question majeure des contrôles, le nouveau règlement soumis à notre vote va dans la bonne direction et j’y suis favorable.