Le glyphosate est un poison pour les consommateurs et pour tous les agriculteurs, une véritable menace pour la santé publique.
Jugée « cancérigène probable » par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2015, cette molécule, présente dans le RoundUp de Monsanto, a été détectée dans 100% des 30 échantillons d’urines analysés de manière aléatoire par l’ONG Générations futures. 1.3 millions de citoyens européens ont signé une pétition demandant à l’Union européenne d’interdire ce dangereux produit.
Alors que les États membres (y compris la France, dont la position est illisible) débattront demain de la proposition de la Commission de réautorisation du glyphosate pour 10 années supplémentaires, le Parlement européen s’est emparé du sujet, exigeant l’interdiction totale du glyphosate à un horizon de cinq ans. Ce résultat a été obtenu grâce au travail acharné des socio-démocrates, face à une droite décidée à réautoriser, encore une fois, ce produit probablement toxique.
Malgré tout, convaincu que les alternatives existent et favorable à une interdiction plus rapide du glyphosate, je me suis opposé à la résolution du Parlement.
Il y a urgence à rompre avec le modèle agricole productiviste, dopé aux phytosanitaires, et d’engager une révolution de la durabilité et de la qualité. L’Europe a les moyens d’investir massivement dans la recherche d’alternatives au RoundUp, comme elle a intérêt à bannir le plus rapidement possible le glyphosate.