La Commission a décidé, fin 2016, de lancer des discussions avec l’Australie et avec la Nouvelle-Zélande, en vue de la conclusion d’accords de libre-échange.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande se fondent sur des cultures commerciales très différentes des nôtres, notamment en matière de commerce agricole. Dans ces deux pays, qui ne reconnaissent pas le principe des indications géographiques, l’agriculture se fait à l’échelle extensive. Cela justifie que le secteur européen bénéficie d’une attention spécifique.
Avant qu’elle transmette ses projets de directives de négociations au Conseil pour ces deux accords, la Commission doit clarifier ses intentions:
– la Commission a-t-elle l’intention, dans le projet de directives de négociations, de proposer d’ouvrir davantage aux exportations australiennes ou néo-zélandaises le marché européen du bœuf ?
– la Commission a-t-elle l’intention de proposer d’ouvrir davantage le marché européen du lait ?
– la Commission a-t-elle l’intention de proposer d’ouvrir davantage le marché européen du sucre ?