A la veille du vote du Parlement européen sur l’encadrement du commerce des « minerais de sang » – ces minerais à la source de conflits armés et d’exactions en Afrique et en Asie mais omniprésents dans nos produits de consommation courante (téléphones, ordinateurs, bijoux…) – je suis intervenu en plénière pour exprimer ma satisfaction. Au bénéfice de nos partenaires africains et des consommateurs européens, le règlement va imposer un devoir de vigilance pour les entreprises directement impliquées dans le commerce de minerais. Fondeurs, raffineurs et importateurs directs devront procéder à des analyses de risque et prouver qu’ils n’ont pas recours à des minerais extraits au prix de vies humaines.