En commission parlementaire comme en session plénière, j’ai voté contre le CETA, un accord du vieux monde.
Personne ne peut prétendre que le CETA constitue un modèle pour le futur. C’est tout le contraire : il n’accompagne pas les grandes réussites de la diplomatie multilatérale de ces dernières années – comme la COP21 ou les travaux du G20 sur l’évasion fiscale – car il demeure au mieux silencieux sur ces points. En début de semaine, le Commissariat général au développement durable français a d’ailleurs très clairement mis en doute la compatibilité du CETA avec l’accord de Paris.
Aux grands défis de notre époque (changement climatique, défiance démocratique, creusement des inégalités sociales), le CETA oppose des réponses passéistes, uniquement fondées sur la libéralisation, la mise en concurrence, le transfert de pouvoir des États vers des multinationales.
Mon intervention en plénière
Reporterre : A gauche, des eurodéputés unis contre le traité CETA de libre-échange
Le Monde : Le Parlement européen ratifie le CETA, traité de libre-échange entre l’Union et le Canada
La Tribune : Contre le CETA et pour des accords commerciaux progressistes
Ouest France : CETA, repenser les accords commerciaux