Rapporteur de la commission du Commerce international sur la mise en œuvre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS/Fonds Juncker), j’ai présenté, mercredi 12 octobre, mon projet de texte à mes collègues de commission.
Même si désormais, même les économistes les plus orthodoxes s’y accordent, j’ai noté la véritable unanimité qui existe sur le diagnostic : l’Europe a un besoin vital d’investissements, privés et publics, pour stimuler son activité.
Bien évidemment, il n’est pas interdit d’entretenir un certain nombre de doutes quant à la nature des instruments mobilisés par le Plan Juncker – pourquoi pas un plan « tout public » d’investissement ? – mais mon projet de rapport a pour objectif de tirer le meilleur parti des mécanismes existants. Le tout, dans un contexte nouveau : en plus du FEIS, la Commission a annoncé sa volonté de lancer un Plan d’investissement externe (PIE) destiné à mobiliser des investissements en Afrique et dans les pays dits du « voisinage ».
J’ai avancé plusieurs priorités, clefs pour l’activité en Europe mais également pour le développement de certains pays tiers : réindustrialisation de l’Europe, internationalisation des petites et moyennes entreprises, financement de projets pour les pays en proie à l’instabilité politique, les difficultés économiques et l’exode migratoire.
Les négociations avec les autres groupes politiques vont désormais débuter : je suis confiant quant à la possibilité d’arriver à un résultat largement consensuel.
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