McDonald’s, comme de nombreuses multinationales qui étaient reçues par la commission spéciale TAXE du Parlement européen, est un champion de l’optimisation fiscale agressive, avec des montages complexes qui impliquent le Luxembourg, la Suisse et le Delaware.
Pour la seconde fois (voir ma première question ici) la Directrice Fiscale de McDonald’s a refusé de me donner des éclaircissements sur le montage en question, qui aboutit à cette situation scandaleuse dans laquelle les dirigeants touchent un intéressement aux bénéfices de l’entreprise énorme, puisqu’il est rapporté au bénéfice global, consolidé, du groupe ; quand des salariés, dans des filiales qui augmentent leur vente grâce à leur productivité, en sont privés ! Ils en sont privés pour la simple et bonne raison que malgré l’augmentation des ventes, la filiale est rendue déficitaire par le Groupe McDonald’s (les holding qui font payer l’utilisation de la marque, et celle qui applique les loyers aux restaurants, appliquent des tarifs bien plus élevés que ceux du marché pour siphonner les bénéfices des filiales, et, en les rendant ainsi déficitaires, s’exemptent d’impôt sur les bénéfices dans le pays où les ventes sont réalisées, comme en France).