Voici le discours que j’ai prononcé à l’occasion de l’extension du CFA de L’Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métiers (IFPM).
» Je suis honoré d’être avec vous aujourd’hui pour l’inauguration de l’extension de ce CFA. Je le suis d’autant plus que cette action va permettre à de nombreux jeunes d’envisager un nouvel avenir.
Aujourd’hui, avec cette extension, c’est un acte qui apporte une réponse, en tout cas un bout de réponse, à la demande des jeunes désirant se positionner sur les métiers de la coiffure et de l’esthétique. C’est aussi une réponse aux offres de postes en apprentissage des professionnels qui manquent cruellement de personnel qualifié.
Je voudrais d’abord féliciter les membres de la direction de l’IFPM pour la qualité avec laquelle ils ont piloté et porté l’extension de leur campus. Madame le Président (Jean Lafage), le professionnalisme dont vous avez fait preuve avec vos équipes, tout au long de ce projet, a porté ses fruits.
En finançant à hauteur de 3,4 M€ ces nouveaux locaux, nous avons fait preuve de volontarisme et d’un effort d’investissement crucial. Le choix que nous faisons aujourd’hui, c’est agir pour notre performance économique, c’est agir d’abord sur nos capacités productives et sur nos infrastructures : l’investissement dans la formation est un levier pour une stratégie de croissance à moyen et long terme.
Cet investissement (extension du bâtiment) a un rendement économique et social certain.
La politique d’investissement public que nous menons, c’est avec des infrastructures comme la votre qui doivent faire la preuve de leur utilité, notamment au service des forces productives. Plus que jamais, nous défendons l’efficacité de la dépense publique en matière de formation en période de récession, avec ses efforts multiplicateurs plus élevés, mais aussi à long terme, par le renforcement de la productivité et de la compétitivité de notre économie.
C’est le choix que nous avons fait. Parce que si nous voulons avancer en matière d’emploi et de formation, il faut une bonne dose de volontarisme et d’exigence.
Tout cela fera, je n’en doute pas, du CFA de l’IFPM un centre de référence en Ile-de-France et ailleurs. Rien de tel qu’un cadre privilégié pour s’inscrire dans une telle dynamique et pour les jeunes d’y apprendre un métier dans les meilleures conditions.
Vous l’aurez toutes et tous compris, pour la Région la réussite de l’apprentissage passe par une stratégie d’efforts partagés.
Plus que jamais, ce qui est en jeu, aujourd’hui, c’est la qualité du service rendu à un public que vous connaissez, chers membres de l’IFPM, peut-être mieux que personne ; un public qui a grand besoin d’être accueilli, d’être informé ; un public qui a besoin d’être accompagné par des professionnels compétents ; un public qui mérite une orientation et une formation de qualité pour rebondir, pour se construire dans une société qui, pour le moins, a plus tendance à exclure qu’à accueillir. Ce public ce sont ces jeunes, et ils sont nombreux, qui vivent, de plein fouet, l’insécurité sociale et professionnelle. Les chiffres du chômage le prouvent cruellement. Notre priorité, c’est de créer des emplois pour notre jeunesse. La Région mobilise toutes les ressources pour insérer dans le monde du travail et à former les jeunes non qualifiés premières victimes et non premiers responsables du chômage.
Plus que jamais nous devons intensifier nos efforts pour continuer le développement de l’apprentissage.
Je souhaite longue vie à ce CFA et tous mes vœux de réussite à celles et ceux qui en bénéficieront dans le cadre de formations utiles pour tous.
L’avenir professionnel des Franciliens est au cœur des préoccupations de la Région et votre action en direction des travailleurs et des employeurs, au centre de nos priorités. Merci de votre attention. »
Seul le prononcé fait foi