Pour une politique européenne de la forêt
Bernard Munch, le nouveau directeur de l’Office National de la Forêt (ONF), ne cache pas son inquiétude : « Pour ne parler que de la forêt domaniale, plus de 300 000 hectares sont touchés par les dépérissements, environ trente fois la superficie de Paris ». En cause le changement climatique qui affaiblit les arbres, particulièrement face aux nuisibles (scolytes notamment).
Emmanuel Maurel intervenait ce jeudi 28 novembre pour interpeller les députés européens sur l’urgence d’adopter une politique publique de la forêt, coordonnée et ambitieuse, à l’échelle de l’UE.
Proposer une croissance sylvicole saine et de long terme, protéger les travailleurs forestiers contre le dumping social : l’Union Européenne en a largement les moyens. Mais elle n’en a pas pour l’instant l’ambition. Pire encore, aveuglée par l’idéologie du libre-échange généralisé, elle contribue à appauvrir le patrimoine forestier sur le reste de la planète.
Emmanuel Maurel, député européen, intervient sur le problème de la déforestation en Commission INTA (Commerce international) et dénonce le double langage de l’Union européenne sur
Les négociations entre l’Union européenne et le Mercosur (espace économique composé par le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay) ont-elles été conclues dans le dos
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