Ce que j’ai voté à la dernière session de novembre à Strasbourg

Retrouvez toutes mes explications de vote au Parlement européen pour la session plénière de novembre.

Accord de partenariat sur les relations et la coopération UE-Nouvelle-Zélande (résolution)

Par leur histoire, leurs liens culturels, et leurs défis communs, l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande sont des partenaires politiques naturels. L’accord de partenariat et de coopération entre l’UE et la Nouvelle-Zélande est le bon outil pour structurer la collaboration entre ces deux ensembles dans une série de domaines : conservation des ressources naturelles et marine (notamment dans le Pacifique), coopération scientifique et technologique, lutte contre le terrorisme et prévention de la radicalisation, promotion de la paix et de la sécurité internationales, combat contre le dérèglement climatique. Cependant, je suis en complet désaccord avec ceux – très nombreux au sein des institutions européennes – qui estiment, comme dans cette résolution, que la conclusion d’un accord de libre-échange est la condition nécessaire à l’établissement de bonnes relations politiques. Dans le contexte actuel, marqué par l’activisme libre-échangiste de l’Union européenne, j’estime que lancer de nouvelles négociations avec l’Australie ou la Nouvelle-Zélande s’apparente à une fuite en avant. Cumuler les négociations n’est pas sans risques pour un certain nombre de secteurs exposés à la concurrence internationale, comme l’élevage ou le secteur laitier. Il convient dès lors de prendre son temps. Je me suis abstenu.

Défense contre les importations qui font l’objet d’un dumping ou qui font l’objet de subventions de la part de pays non membres de l’UE

Le rapport Cicu – première pierre dans la construction d’une Europe plus protectrice et moins naïve – constitue l’aboutissement de deux années de mobilisation politique et de travail parlementaire. C’est bien simple : si le Parlement européen, sous l’impulsion des élus de gauche, ne s’était pas saisi de la question de la lutte contre le dumping chinois, alors la Commission aurait discrètement octroyé le Statut d’économie de marché à la Chine. Une telle décision aurait représenté une erreur historique, car elle aurait limité notre capacité à imposer des droits de douane aux importations, originaires de pays hors-UE, déversées en Europe à un prix artificiellement bas. Des centaines de milliers d’emplois industriels auraient été instantanément mis en danger. Fort heureusement, notre Parlement a su prendre ses responsabilités. D’abord, en affichant un front uni pour pousser la Commission à revenir sur ses intentions. Ensuite, une fois la proposition législative présentée, en œuvrant à son renforcement substantiel : charge de la preuve transférée vers les exportateurs, prise en compte du dumping social et environnemental, reconnaissance du rôle des organisations syndicales, etc. En tant que négociateur de mon groupe politique sur ce texte, j’ai pris une part active dans cette entreprise. Je vote pour.

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