L’Humanité revient sur la présence d’Emmanuel Maurel lors du rassemblement du 5 mars 2013.

Emmanuel Maurel était ce mardi au côté des manifestants contre l’accord dit de sécurisation de l’emploi. Avec les parlementaires de l’aile gauche du Parti socialiste Marie-Noëlle Lienemann et Jérôme Guedj, il a exprimé son refus d’une transposition dans la loi et en l’état du texte signé par le Mesef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC le 11 janvier dernier.

Marie-Noëlle Lienemann est venue dire son “soutien à ces organisations qui représentent plus de salariés que les signataires de l’accord. Un accord en absolu déséquilibre en faveur du patronat”. “Nous proposons de l’amender”. “Je respecte l’accord conclu mais je ne serai pas un greffier. Je veux pouvoir rééquilibrer le texte”, a renchéri le député PS Jérôme Guedj.

Pouvoir amender le texte

“On est le parti de 100% des salariés, il est normal d’entendre les inquiétudes des organisations syndicales” a affirmé un peu plus tôt sur Canal+ Jérôme Guedj, membre de l’aile gauche du PS, jugeant “pas illégitime”, pour un parlementaire socialiste, de manifester au côté des syndicats. “Est-ce qu’un accord dont un des leviers, la flexibilité, conduit à rendre peut-être plus souples, moins contraignants, les licenciements, correspond à la bonne réponse ?” s’est demandé l’élu de l’Essonne en dénonçant la “petite musique récurrente qui consiste à dire “ce sont les rigidités du marché du travail en France qui sont la cause première et exclusive du chômage”.”

Les organisations qui appellent à manifester mardi, dont la CGT et FO, “ne demandent pas le retrait du texte”, a-t-il voulu nuancer, soulignant qu'”elles demandent la possibilité de pouvoir l’amender, de pouvoir le rééquilibrer éventuellement”. Interrogé sur la division au sein de la majorité, alors qu’une centaine de parlementaires socialistes se sont prononcés pour le projet de loi dans une tribune publiée par le Journal du dimanche mais que l’aile gauche du parti y est hostile, le président du conseil général de l’Essonne a affirmé qu’il n’était “pas pour qu’on soit le doigt sur la couture du pantalon”, souhaitant “faire vivre le débat”.

Refusant de dire s’il voterait ou non pour le projet de loi, Jérôme Guedj a dit vouloir d’abord faire son “travail de parlementaire, chercher à amender” ce texte, “chercher à l’infléchir”.

A retrouver sur l’Humanité.fr
Le site du courant Maintenant la gauche

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